EXCLUSIF ! Témoignage * d'une riche repentie :

JE PARTICIPERAI À LA MARÉE POPULAIRE DU 26 MAI PROCHAIN POUR AFFICHER MA REPENTANCE D'ANCIENNE RICHE POURRIE !

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Bonjour !

Mon nom est Marie-Ségolène De Saint Luc et je suis un parasite.

J'en ai pris conscience depuis peu de temps.

J'ai enfin ouvert les yeux et, chaque jour, je comprends à quel point ma façon de vivre est nocive pour mes contemporains et la planète. Chaque jour, j'apprends un ou des élément(s) nouveau(x) confirmant ce constat.

Je suis atterrée et je veux faire en sorte de rattraper mes erreurs, réparer le mal que j'ai fait, que je fais encore certainement sans le savoir.

Le déclic s'est produit lorsque j'ai lu dans mon journal (celui dont je suis propriétaire) que le gouvernement avait le projet de demander aux salariés de travailler une journée fériée par solidarité envers les personnes âgées à qui on avait augmenté la CSG par solidarité envers les salariés.

J'ai perçu qu'il y avait un non-sens, mais je ne parvenais pas à discerner lequel.

Celui de faire des allers et retours entre deux catégories de personnes, c'est à dire : Une catégorie  paye pour aider une autre catégorie, ensuite, cette catégorie-là travaille un jour supplémentaire pour aider la première catégorie.... ce non-sens là sautait aux yeux, naturellement.... mais c'était l'affaire du gouvernement et cela ne me concernait pas.

Ce n'était pas de cela que venait mon incompréhension.

Dans un premier temps, j'ai d'abord pensé que mon sentiment de malaise venait du fait que les travailleurs n'étaient utiles qu'à augmenter la valeur des actions que je possède. Ils ne pouvaient donc pas travailler pour avantager des personnes âgées (sauf si il s'agissait de moi, mais je subodorais qu'il était question de personnes âgées pauvres).

Non, non, à la réflexion,  ce n'était pas de là que venait ma vague impression de "non-sens".
Il y avait un mot qui me "titillait".

J'ai alors sonné mon majordome pour lui demander de m'apporter le dictionnaire en place sur une étagère en face du canapé sur lequel j'étais assise.

Oui, j'étais encore une assistée ; maintenant, je me lève et je vais chercher moi-même ce dont j'ai besoin. J'ai encore des progrès à faire, mais j'ai au moins fait celui-là.

Le dictionnaire sur mes genoux, je réfléchissais - quel mot me gêne ? J'ai fini par trouver : c'était le mot "Solidarité" 

S  O  L  I  D  A  R  I  T  É... il m'arrive souvent maintenant de l'épeler mentalement pour m'en imprégner.

Solidarité : "tout le monde participe en fonction de ses moyens, chacun bénéficie en fonction de ses besoins."

Ce fut comme une révélation ! J'avais beaucoup de moyens, mais c'est aux salariés qu'il était demandé de travailler un jour de plus pour aider des personnes âgées à qui on avait diminué la retraite pour aider des travailleurs.

Pourquoi n'était-ce pas à moi de cotiser plus pour aider les travailleurs et les personnes âgées ?

Pourquoi n'était-ce pas à moi de participer à la Justice Sociale en payant totalement mes impôts ?

Pourquoi n'était-ce pas MES comptes qui faisaient l'objet de vérifications pointilleuses au lieu de ceux, minuscules, des chômeurs et des précaires ?

Honteuse et repentante, j'ai décidé alors de faire ce qu'il fallait, sans attendre que le gouvernement m'y oblige (quand le fera-t-il ? Il y a urgence : la situation de milliers, de millions de gens empire de jour en jour ! Les risques de catastrophes naturelles irréversibles s'amplifient !).

J'ai convoqué mes banquiers et je leur ai ordonné :

- de rapatrier tous mes milliards depuis les paradis fiscaux,

- d'abandonner tous les subterfuges qui me permettent de payer moins d'impôts, je veux payer le juste montant,

- de faire du lobbying auprès de leurs riches clients pour qu'ils adoptent la même attitude que la mienne

- de faire pression sur le gouvernement pour qu'il augmente les cotisations sociales des grandes entreprises et les taxes sur les industries destructrices de l'environnement afin de les contraindre de produire sans polluer.

EXÉCUTION !!! ROMPEZ !!!

Ces gens ne sont rien sans moi et mes milliards, ils savent qu'il vaut mieux m'obéir sans broncher.

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Au 26 mai, les amis ! Je serai parmi vous pour exiger le changement, le vrai changement !

Et, à la fin, c'est nous qu'on va gagner !

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Voici les premières pancartes que j'ai préparées (toute seule, sans mes domestiques)  - je  compte les distribuer à mes amis riches que je vais convaincre de m'accompagner le 26 mai :

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AJOUT au soir du 26 mai

Marie- Ségolène a tenu sa promesse : elle a participé à la "marée populaire" du 26 mai, malgré sa honte qu'elle a cachée sous un voile.

Quelques photos :

Puis, après cet AM mémorable pour elle, elle a goûté au champagne des pauvres avec son amie Marie-Guenièvre... ce n'est pas si mauvais, a-t-elle découvert.

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* Précision qui s'avère être indispensable aux personnes imperméables au second degré : ce "témoignage" est évidemment fictif.... hélas !